Animateur de l’émission LE DEBRIEF DE L’ACTU sur Canal 2 International, Raoul Lemopi, enseignant et syndicaliste, explique les actions menées par le syndicat des enseignants pour attirer l’attention de la ministre des Enseignements secondaires, Nalova Lyonga, sur le déroulement de l’examen du baccalauréat 2024.
Dans l’émission intitulée Un échec collectif, une génération en danger… », Le corps enseignant affirme que le ministre a été informé.
« Il y a eu des fraudes et les syndicats se sont adressés au ministre. Le ministre a vu une solution, mais il s’est dit : s’il faut refaire les évaluations, cela va coûter cher à l’Etat ».a déclaré le syndicaliste.
Pour Raoul Lemopi, il ne s’agit pas d’élever le niveau des délibérations pour sanctionner un candidat qui aurait eu de « l’eau ».
« En fait, si quelqu’un a déjà passé les épreuves, est-ce qu’on le punit en élevant les conditions de délibération à 10 ? En fait, même si nous élevons les conditions de délibération à 11 en moyenne, le candidat devrait quand même être admis parce qu’il a déjà passé les tests, argumente l’invité de Lile Piedjou.
Lebledparle vous livre sa réaction complète
« Il y a eu une fraude et les syndicats se sont adressés au ministre. Quand le ministre a vu la solution, il s’est dit : si nous devons refaire les évaluations, cela coûtera beaucoup d’argent à l’État. Qu’est-ce qu’on va faire ? Dans sa tête, il s’est dit : « Nous allons punir les tricheurs en augmentant les conditions de délibération ». En réalité, si quelqu’un a déjà passé les tests, est-ce qu’on le punit en augmentant les conditions de délibération à 10 ? En fait, même si nous augmentons les conditions à 11 en moyenne, ils devraient quand même être admis, parce qu’ils ont déjà passé les tests… ».