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Dans la décision rendue jeudi dans l’affaire Samuel Eto’o, la CAF a jugé Eto’o coupable d’un grave manquement à l’éthique.

Il y a quelque chose de malsain dans la jubilation des partisans du président de la Fédération camerounaise de football.

Leur champion vient d’être reconnu coupable par la CAF d’une grave violation des principes d’éthique, de fair-play et d’esprit sportif. Une condamnation célébrée par ses courtisans.

Il est inédit qu’un président de la Fecafoot soit reconnu coupable d’un manque d’éthique. Surtout pour celui qui, durant son mandat, n’a cessé de sanctionner les acteurs du football camerounais pour les mêmes raisons.

Si c’est une victoire pour ses partisans, alors le manque d’éthique est-il devenu une norme morale dans notre société ? La violation de l’intégrité est-elle une vertu ? Le manque d’esprit sportif devrait-il être enseigné dans le cadre du processus de formation des footballeurs et des entraîneurs de football ?

Ce ne sont là que quelques-unes des questions qui devraient faire réfléchir ceux qui présentent cette infamie comme un trophée de guerre. Samuel Eto’o est une icône respectée dans le monde entier. De telles accusations sont préjudiciables à son image et donc à celle de la fédération qu’il dirige.

La CAF envoie un message au reste du monde. Un message très dégradant. Pour eux, la Fecafoot est dirigée par des gens qui manquent d’éthique et d’intégrité.

Il est incongru pour des personnes normalement constituées de célébrer l’oppression qui vient de frapper Samuel Eto’o. La violation de l’éthique et de l’intégrité ne doit pas être encouragée.

Guy Etom

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